Imaginons un monde égalitaire et sans pauvreté
Seriez-vous surpris d’apprendre que le monde est plus libre, paisible et prospère qu’à n’importe autre quelle époque dans l’histoire ?
Au 19e siècle, la vaste majorité des gens vivaient dans des conditions misérables, sans accès à de la nourriture ou à un logement adéquat. Aujourd’hui, moins de 10 % de la population mondiale vit dans la pauvreté extrême, bien que la population soit sept fois plus nombreuse.
L’espérance de vie a doublé au cours des 100 dernières années. La mortalité infantile est passée de plus de 32 % à moins de 4 %. Un plus grand nombre d’enfants vont à l’école, plus de gens vivent dans des sociétés démocratiques et plus de femmes ont accès aux droits de la santé sexuelle et reproductive qu’à tout autre temps dans l’histoire.
Nous avons aussi amélioré la qualité de vie et développé les libertés de façons qui auraient été impensables il y a quelques générations.
Mais il y a toujours quelques lacunes.
Le progrès que j’ai décrit n’a pas été uniforme. Bien que les inégalités entre les pays aient été réduites, les inégalités à l’intérieur des pays continuent de croître. En fait, les huit personnes les plus riches au monde ont une fortune comparable à celle des 3,6 milliards les plus pauvres. Que ce soit les communautés autochtones au Canada, les réfugiés en Jordanie, les habitants des bidonvilles au Kenya, plusieurs personnes ont été exclues de ce développement.
De plus, nous commençons à payer le prix pour la façon dont ce développement a eu lieu, sans égard pour la durabilité et axé sur les combustibles fossiles, la destruction d’écosystèmes vulnérables et la marginalisation dévastatrice des communautés. Nous savons que la situation actuelle est injuste et insoutenable.
C’est ce qui a donné l’élan au rassemblement de septembre 2015, alors que 193 états membres de l’ONU ont adopté le programme de développement durable à l’horizon 2030.
Les objectifs de développement durable (ODD) promeuvent la dignité, les gens, la planète, la prospérité, la paix, le partenariat et représentent la démarche la plus ambitieuse jamais entreprise par l’humanité. Bien que ces objectifs soient ambitieux, nous n’avons qu’à regarder le chemin parcouru, ainsi que les gens qui travaillent déjà fort pour créer un monde meilleur, pour voir que ce changement positif est possible.
Laissez-moi vous donner un exemple. J’ai eu le privilège de travailler et soutenir des entrepreneur·e·s extraordinaires, tels que Rita et Peris, les fondatrices de FarmDrive. Elles ont lancé FarmDrive sous la forme d’une entreprise sociale. Leur objectif est d’améliorer l’accès au crédit aux propriétaires de petites fermes, qui sont largement exclu·e·s des systèmes financiers, et de leur permettre ainsi de faire croître leur entreprise, de créer plus d’emplois localement et de faire pousser plus de nourriture pour leurs communautés.
Rita et Peris créent ainsi l’avenir qu’ils veulent voir. Je vous invite à vous joindre à ce mouvement.
Chacun et chacune de nous a un rôle à jouer. Un voyage de milles lieues commence toujours par un premier pas, et ce pas est l’engagement. Allô 2030 est ma contribution personnelle aux ODD. Cet engagement influence les œuvres de bienfaisance que j’appuie, mes choix en tant que consommateur et mon leadership au travail, à la maison et dans ma communauté.
Dans un monde où les dirigeant-e-s politiques semblent obnubilé-e-s par les différences mineures et se retirent de plus en plus des engagements internationaux, il est impératif d’élever nos voix pour ce qui compte plus que tout : le monde que nous léguons aux générations futures.
Quelle sorte de monde voulez-vous léguer à vos enfants, vos petits-enfants, vos neveux et vos nièces ?
Je montre mon appui pour Allô 2030 parce que je crois que le Canada et les Canadien-ne-s peuvent en faire plus et parce que je tiens à défendre notre engagement collectif aux ODD.
Ensemble, nous pouvons — et allons — créer un monde meilleur.
Boris Martin est le PDG d’ISF Canada. Vous pouvez le suivre sur Twitter à @borismartin.
