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Fiche d’information : Demande d’ISF relative à l’accroissement de l’enveloppe de l’aide internationale pour le budget de 2017

En 2015, le gouvernement du Canada s’est engagé à rétablir et à renouveler l’aide internationale pour la recentrer sur les populations les plus pauvres et les plus vulnérables, et notre gouvernement actuel a franchi les premières étapes d’un long périple afin d’intervenir de nouveau activement sur la scène mondiale.

En septembre 2016, le premier ministre a accueilli avec succès la Cinquième conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme où, dans le cadre d’un effort concerté, les pays donateurs ont recueilli 13 milliards de dollars et où le Canada s’est engagé à verser 804 millions de dollars pour la lutte contre ces maladies, qui affectent avant tout les pays en développement. Le Canada a aussi affecté 2,6 milliards de dollars au Fonds vert pour le climat; il a accueilli 31 000 réfugiés syriens; et il a récemment annoncé qu’il s’engageait à financer des programmes de santé génésique pour les femmes.

Bien que ces annonces soient les bienvenues, les niveaux d’aide au développement du Canada sont les plus faibles à avoir été annoncés par un premier ministre canadien de l’ère moderne et sont inférieurs à ceux de nos homologues du G7.

L’annonce d’un ferme engagement en faveur de l’aide publique au développement (APD) à compter du budget de 2017 témoignerait à l’échelle mondiale des valeurs canadiennes progressistes et serait conforme au mandat ministériel de mettre en œuvre le Programme de développement durable à l’horizon 2030 (les ODD). Qui plus est, cet engagement produira des résultats clés pour les femmes et les filles, il continuera à réduire les morts prématurées des enfants, et il accroîtra l’égalité et les débouchés économiques pour toute la population.

Le Canada doit rehausser le niveau du financement de l’enveloppe de l’aide internationale (EAI) et produire une stratégie de développement à long terme fondée sur des données probantes, mises en œuvre de façon prévisible. Les augmentations prévisibles de l’EAI devraient atteindre la parité avec les contributions de nos partenaires du G7 afin de combler le déficit de financement du développement durable à l’échelle mondiale. Ce financement doit accorder la priorité au programme de développement à long terme destiné aux populations les plus pauvres et les plus vulnérables, particulièrement celles qui vivent dans des régions fragiles et en conflit.

Dans le prochain budget de 2017, nous recommandons que le Canada augmente l’EAI de 10 % par année jusqu’en 2019-2020 et qu’il s’engage à respecter un calendrier, accessible publiquement, prévoyant le doublement de l’EAI d’ici 2023, avec l’intention d’atteindre la cible de l’ONU, soit 0,7 % du RNB d’ici 2030.

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