What’s it like to live and work in Lusaka?
Lusaka is a city of extremes.
This post is by Brian Putre, a recently returned Professional Fellow from our partner WSP. Brian spent six months working with Rent-to-Own in Zambia. This was originally published on WSP’s website.
Le français suit.
As my time in Zambia has come to an end, I can honestly say that I’ve thoroughly enjoyed my life in Lusaka and grew to think of this city as home. Upon realizing that I haven’t yet written much about Lusaka in previous blog posts, I thought that it would be a great time to describe the city in some more detail. It may not be a Rome or a New York City, but it’s a special place to me and hopefully there are some bits and pieces of what I’m about to describe that you will find fascinating.
Lusaka is located near the geographical centre of Zambia and was constructed on a plateau resulting in a more temperate climate than in other parts of the country such as the Luangwa and Lower Zambezi valleys. It is Zambia’s capital and largest city at a little over 1.5 million inhabitants, and it is growing rapidly. People from all over Zambia have moved to Lusaka and are now living and working there, and the city is well connected to the rest of the country with major thoroughfares branching out to the north, east, south, and west. An interesting fact about Lusaka is that it, in a sense, has its own language. The “Town Nyanja” spoken in Lusaka is noticeably different from the Nyanja spoken elsewhere in the country.
Lusaka is a city of extremes. Some areas have nice houses and malls. When you’re inside them you don’t really realize that you’re in Africa. It is quite pleasant to walk around outside in these areas. Lusaka does not have much in terms of parks and green space, but by walking down a tree-lined avenue in one of the wealthy neighbourhoods, you can easily forget this fact.
These areas also have lots of places to eat out. There are Italian, Indian, Chinese, Ethiopian, Thai restaurants, and more. It would be pretty easy to relocate to Lusaka, buy yourself a generator, and continue to have the same lifestyle you left behind in the western world. My accommodation in Lusaka was located in a nice area, but it was a relatively simple accommodation compared to many of the others nearby. Initially I went to the shopping malls for everything I needed because that was what was familiar to me, but over time I became more Africanized. For example, I stopped buying fruit and produce from the grocery stores once I realized that the people selling these same items at the side of the road were selling them not only cheaper but were also selling fresher and tastier varieties.
Other areas of Lusaka consist of shanty towns, called “compounds”, which are essentially areas of high density housing that often lack basic amenities such as proper sanitation. They are unlike anything that can be found in Canada. If you were to take a walk down one of the main streets of the compound, it would not be unusual to see somebody welding something at the side of the road, next to a barbershop that is essentially just a person with a shaver in hand standing beside a chair, next to a person selling sandals, next to a group of people with several buckets of water washing cars, etc. In the compounds, there are often not distinct residential, commercial, and industrial land uses. Everything is sort of blurred together and can be rather confusing if you’re not used to it. But at the same time, I must say that my walks through the compounds have been some of my favourites. Residents of the compounds aren’t used to seeing muzungus (white people) walking around, and it is here that I encountered some of the friendliest locals and had some of my most pleasant spontaneous conversations while in Zambia.
Lusaka’s city centre consists of a moderate number of businesses and government buildings, and a large number of markets. The city centre is quite easy to get to and from, as the city has a network of minibuses that follow the hub-and-spoke model – all routes seem to either start or finish at the city centre. Minibuses are frequent and inexpensive, but if being packed tightly into an uncomfortable vehicle isn’t your idea of a good time, taxis are quite readily available as an alternative.
There are 3 main markets around the city centre: Soweto Market, Lusaka City Market, and Kamwala Market. Soweto Market is the largest and densest of the markets, and pretty much any object you can think of can be found here… somewhere! It’s important to ensure you don’t come to Soweto Market too soon after it rains, otherwise the mud and puddles can make it very difficult to walk around. My favourite of the markets was Kamwala Market for the simple fact that it seemed to offer the best selection of the beautiful African chitenge fabric. I made sure to pick up some fabric and have some clothes tailored before I left as a nice souvenir of my wonderful experience in Lusaka and, more broadly speaking, in Zambia.
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Alors que mon séjour en Zambie touche à sa fin, je peux dire en toute honnêteté que j’ai adoré ma vie à Lusaka et que j’en suis venu à considérer cette ville comme ma maison. Lorsque j’ai réalisé que je n’avais presque rien écrit sur Lusaka dans mes publications précédentes, j’ai pensé que ce serait l’occasion idéale pour décrire la ville plus en détail. Lusaka ne s’apparente peut-être pas à Rome ni à New York, mais il s’agit d’un endroit vraiment particulier pour moi, et j’espère que vous trouverez fascinants certains des aspects que je vais vous décrire.
Lusaka est située près du centre géographique de la Zambie. Elle a été construite sur un plateau, ce qui lui confère un climat plus tempéré que celui d’autres parties du pays comme les vallées de la Luangwa et du bas Zambèze. Capitale de la Zambie, Lusaka est la plus grande ville du pays et croît rapidement, avec une population d’un peu plus de 1,5 million d’habitants. De nombreux Zambiens ont déménagé à Lusaka, où ils travaillent et habitent désormais. La ville est bien reliée au reste du pays grâce aux principales artères qui atteignent le nord, l’est, le sud et l’ouest. Un fait intéressant à propos de Lusaka est que cette ville possède, en quelque sorte, son propre langage. Le « Town Nyanja » parlé à Lusaka est nettement différent du Nyanja parlé à travers le pays.
Lusaka est une ville des extrêmes. Dans certaines zones, on trouve de magnifiques maisons et centres commerciaux. Une fois à l’intérieur, vous ne vous rendez presque pas compte que vous êtes en Afrique. C’est agréable de se promener dans ces quartiers. Lusaka ne possède pas beaucoup de parcs ni d’espaces verts. Mais vous oublierez facilement ce fait en marchant à travers une avenue bordée d’arbres d’un des quartiers fortunés.
La ville regorge d’endroits où aller manger, entre autres des restaurants italiens, indiens, chinois, éthiopiens et thaïs. Déménager à Lusaka serait assez facile. Il vous suffirait de vous acheter une génératrice et vous pourriez conserver le même style de vie que celui que vous auriez laissé derrière vous dans le monde occidental. J’habitais dans un beau quartier de Lusaka, mais mon logement était relativement simple comparé à plusieurs autres à proximité. Au début, je me rendais dans les centres commerciaux pour acheter tout ce dont j’avais besoin puisque c’était ce que je connaissais le mieux. Mais avec le temps je me suis un peu plus africanisé. Par exemple, j’ai cessé d’acheter des fruits et légumes frais dans les épiceries lorsque j’ai réalisé que ceux vendus au coin des rues par les habitants étaient non seulement moins chers, mais également offerts dans des variétés plus savoureuses et plus fraîches.
D’autres quartiers de Lusaka sont composés de bidonvilles, appelés « enceintes », qui sont essentiellement des lieux où la densité de logement est élevée et qui manquent souvent d’équipements de première nécessité comme des installations sanitaires convenables. Ces secteurs ne ressemblent en rien à ce qu’on peut voir au Canada. Lors d’une promenade dans une des rues principales de l’enceinte, il ne serait pas surprenant de voir quelqu’un souder quelque chose sur le bas-côté, à côté d’un barbier, qui consiste en fait en une personne ayant un rasoir à la main et se tenant debout près d’une chaise, à côté d’une personne qui vend des sandales et d’un groupe de personnes munies de seaux d’eau pour laver des voitures, etc. Dans les enceintes, il n’y a souvent pas de distinction entre l’utilisation résidentielle, commerciale et industrielle des terres. Tout est mélangé, ce qui peut être assez déstabilisant pour les personnes qui n’y sont pas habituées. Ceci étant dit, je dois avouer que certaines de mes promenades dans les enceintes ont fait partie de mes préférées. Les habitants des enceintes n’ont pas l’habitude d’y voir des muzungus (des personnes à la peau blanche). C’est pourtant là que j’ai rencontré certains des habitants locaux les plus accueillants et que j’ai eu certaines des conversations spontanées les plus agréables de mon séjour en Zambie.
Le centre-ville de Lusaka consiste en un nombre modéré de bâtiments appartenant à des entreprises ou au gouvernement et d’un nombre important de marchés. Il est facile de se rendre au centre-ville et d’en repartir : la ville possède un réseau de minibus qui suit le modèle de réseau en étoile, c’est-à-dire que toutes les routes commencent ou se terminent dans le centre-ville. Les minibus passent souvent et ne sont pas chers, mais si être tassé dans un véhicule inconfortable ne vous intéresse pas vraiment, vous pouvez trouver un taxi assez rapidement.
On trouve 3 principaux marchés dans le centre-ville : le marché Soweto, le marché de la ville Lusaka et le marché Kamwala. Le marché Soweto est le plus grand et le plus dense. Vous pouvez y trouver presque tout ce que vous voulez… en cherchant bien! Assurez-vous de ne pas venir au marché Soweto juste après une averse : il est alors difficile de s’y promener en raison de la boue et des trous d’eau. Mon marché préféré était celui de Kamwala, simplement parce qu’il semblait offrir le meilleur choix de jolis tissus chitenges africains. J’y ai acheté quelques tissus et fait ajuster quelques vêtements avant de partir pour emporter un beau souvenir de ma merveilleuse expérience à Lusaka, et plus largement en Zambie.